Génération après génération, le temps passe vite. Si quelqu’un avait investi dans les générations précédentes, où en serions-nous, n’est-ce pas ? C’est pourquoi nous vous présentons l’expérience d’un couple qui est maintenant grand-parent. Lorsque les grands-parents investissent dans l’avenir de leurs petits-enfants, même les parents n’ont rien à craindre. Les personnes qui ont répondu à un certain nombre de questions sur la vie et qui ont une situation financière dans leur manche peuvent se permettre quelque chose comme ça. Lorsque les grands-parents investissent dans leurs petits-enfants, cela signifie qu’ils séparent les biens tout au long de leur vie, ce qui prouve que le véritable amour ne connaît pas les chiffres.
Lisez-en plus sur ce merveilleux couple ci-dessous.
Accompagner l’avenir de ses petits-enfants de son vivant est sans conteste le meilleur moyen de miser sur l’avenir. Une habitude très courante en Suisse qui concerne environ un tiers des grands-parents. Mais quels sont les produits disponibles aujourd’hui sur le marché de l’épargne pour aider sa descendance? Quelles options choisir? On vous guide!
«Quand on aime on ne compte pas » une devise particulièrement suivie par les grandsparents suisses puisqu’en moyenne 3 grands-parents sur 10 aident leurs petits-enfants financièrement. Coup de pouce pour les études, l’achat d’un premier logement ou d’une auto ou encore pour l’arrivée d’un premier enfant… Les occasions sont nombreuses pour que Grand-Papa et Grand-Maman mettent la main au portefeuille et accompagnent un moment fondateur dans la vie de leurs petits-enfants. D’autant que les relations entre ces deux générations ne cessent de se renforcer depuis plusieurs années. On estime par exemple que la moitié des grands-parents gardent leurs petits-enfants régulièrement, preuve d’une affection profonde entre les Seniors et leur descendance. Sur un plan purement financier, les Seniors sont aussi les mieux lotis puisque la tranche d’âge la plus fortunée de Suisse concerne les personnes âgées entre 65 et 74 ans. Une situation quasi identique dans le reste de l’Europe. Il n’est donc pas étonnant qu’un tiers environ des grands-parents européens apportent un soutien financier à leur descendance. Sur ce point la Suisse est une bonne élève.
La générosité des anciens pour la sérénité des plus jeunes
Prenons le cas le plus courant, celui de Thierry et Catherine, 69 et 70 ans, ils ont 3 enfants qui leur ont donné 4 petits-enfants. Tous les deux bénéficient d’une retraite confortable. Ils n’ont plus de crédits à payer, voyagent moins, et ont amassé tout au long de leurs vies professionnelles de jolies économies pour leurs vieux jours. Des économies qu’ils ont aussi constituées en vue d’aider leurs enfants et surtout leurs petits-enfants, c’est ainsi dans leur famille depuis plusieurs générations : « les anciens soutiennent la relève» comme ils disent. Alors dès que survient une naissance, Thierry et Catherine ont pris l’habitude d’ouvrir un compte en banque au nom du dernier arrivé. Nos généreux grands-parents ont justement ouvert il y a quelques semaines un compte au nom de Mathilde leur dernière petite-fille âgée d’à peine 6 mois. Comme pour son grand frère Victor, ils vont alimenter régulièrement ce compte par des versements ponctuels lors des anniversaires, les fêtes de Noël, la première communion ou encore le succès d’un passage à un cycle scolaire supérieur. D’après leurs calculs, leur petite Mathilde bénéficiera d’une somme rondelette estimée à un peu plus de 10000 francs, une somme qu’elle pourra utiliser dès sa majorité. Mathilde pourra donc débuter sa vie d’adulte avec un petit pécule pour ses études universitaires, sa première location d’appartement ou l’achat de sa première voiture ou même pour ses tous premiers voyages entre copines loin de son Papa et de sa Maman. «C’est en quelque sorte miser sur l’avenir » conclut Thierry son Grand-Père. Une manière idéale pour les anciens de faire un don de leur vivant de manière simple et pratique. Un cadeau financier particulièrement important dans une époque où la vie professionnelle à tendance à débuter plus tard et où la stabilité professionnelle n’est pas forcément toujours garantie. Mais il existe également d’autres manières d’épargner pour sa descendance. Quelles options choisir? Nous vous avons sélectionné plusieurs produits proposés en ce moment sur le marché de l’épargne.
Un compte en banque dédié
La première idée, la plus courante consiste on l’a vu, à ouvrir un compte d’épargne jeunesse pour ses petits-enfants. C’est intéressant car dans de nombreuses banques, la tenue de ce compte est gratuite et les enfants bénéficient souvent d’un taux d’intérêt préférentiel et de nombreux avantages. Il est conseillé d’ouvrir un compte pour enfants dès la naissance. Parfois, les nouveau-nés reçoivent en effet un avoir crédité sur leur compte dès son ouverture. Un cadeau de bienvenue en quelque sorte.
Un compte de fonds de placement
Il peut également être intéressant d’ouvrir pour ses petits-enfants un compte de fonds de placement. Puisqu’en général, ils n’ont pas besoin de l’argent immédiatement, ils disposent alors d’un horizon de placement suffisamment long pour investir sur les marchés financiers. Un compte de fonds de placement est presque aussi flexible qu’un compte classique, à la seule différence qu’on investit alors dans une sélection de fonds de placement qui à leur tour investissent dans une palette diversifiée de titres, tels que des actions. Le plus confortable est d’effectuer des versements réguliers par ordre permanent. Il est désormais possible d’effectuer des versements mensuels dès 50 francs. Avec un rendement annuel moyen de 3%, les grands-parents qui, dès la naissance et jusqu’au 18e anniversaire de leur petit-enfant, versent par exemple 50 francs chaque mois sur un compte de fonds de placement, épargnent ainsi 14000 francs.
Contracter une police d’assurance
Autre produit d’épargne intéressant mais nécessitant un peu plus de moyens : contracter pour ses petits-enfants une police d’assurance. C’est assez rentable puisqu’en moyenne on estime un taux de base autour de 0,25% garanti chaque année. Il y a 3 ans ce taux est même monté jusqu’à 1,2%. En revanche la police d’assurance est plus appropriée à des grands parents qui ont des moyens financiers un peu plus conséquents car le grand-père ou la grand-mère s’engage à verser chaque année un certain montant. Il faut que le capital final soit au moins de 20000 francs ce qui représente environ un versement de 100 francs par mois pendant une durée déterminée, généralement jusqu’au 18e , 20e ou 25e anniversaire.
L’avance sur héritage et la donation partage
Les grands-parents disposant d’une marge de manœuvre financière encore plus importante peuvent également envisager une avance sur héritage ou une donation-partage si la famille comporte plusieurs frères et sœurs. Cela leur permettra ainsi à parts égales de financer leurs logements par exemple. Sur le plan juridique, presque toutes les donations de parents à enfants, en dehors des cadeaux occasionnels, tels que ceux pour les anniversaires, sont considérés comme une avance sur héritage. Et une avance sur héritage doit obligatoirement être déduite de la part successorale. Il y a alors une obligation de compensation vis-à-vis du reste de la fratrie. Afin d’éviter les conflits, les grands-parents ont tout intérêt à accorder des avances sur héritage identiques à l’ensemble de leurs enfants. Dans certains cas, les avances sur héritage peuvent même être fiscalement avantageuses pour les grands-parents. C’est par exemple le cas de ceux qui sont lourdement imposés et dont les enfants paient moins d’impôts. Quand donner devient aussi avantageux que de recevoir…
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