Qui n’aime pas bien manger ? C’est l’un des rares exemples sur lesquels la majorité d’entre nous peut s’accorder. L’art de la table est ce qui nous différencie des autres animaux, c’est une pratique humaniste et éthique qui nous vient tout droit de nos ancêtres. La cuisine peut également être une expérience étonnante, faisant appel à tous nos sens, si possible en même temps. Combinez un bon repas avec un bon vin et vous avez un gagnant. Étant donné que les Suisses aiment la bonne nourriture et le bon vin, nous avons décidé d’approfondir la question.
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Parmi tous les plaisirs que nous offre la vie, il en est un que nous pouvons pratiquer à tout âge: l’art du «bien manger». Que serait la vie sans le fumet d’une viande délicatement rôtie, sans la saveur d’une pêche de vigne juteuse ou d’une poignée de cerises bien mûres, sans un repas fin accompagné d’un bon vin?
Pratique humaniste et éthique qui nous vient de nos ancêtres, l’art de la table nous permet d’améliorer et de maintenir nos rapports humains, de partager et de savourer un moment privilégié, en couple, en famille, entre amis ou même seul.
La cuisine s’adresse à tous nos sens: la vue lorsque nous découvrons un plat bien dressé, l’odorat lorsqu’on en hume les parfums, le goût lorsque nous en goûtons les saveurs, le toucher lingual lorsque nous dégustons une pâte feuilletée délicatement croustillante, et même l’ouïe lorsque nous mettons des mots sur ce qui nous a été servi. Nous avons tous au fond de nos mémoires des saveurs sucrées ou salées d’aliments croquants, moelleux ou fondants à souhait. Les odeurs de confitures chaudes ou de gâteaux au chocolat sortant du four nous poursuivent tout au long de notre vie. En avançant en âge, les goûts s’affirment, la culture gastronomique s’élargit, et le plaisir de partager un moment convivial entre amis autour d’un bon repas est de plus en plus important. Qui n’a pas connu ces instants très particuliers où le maître de maison débouche une bouteille de vin oubliée jusqu’alors au fond d’une cave voûtée où il réunit ses amis pour faire partager sa découverte?
Les Suisses aiment les mets fins et les bons vins. Les produits de qualité ont le vent en poupe, tout comme ceux du terroir achetés si possible directement chez l’artisan qui confectionne ses propres fromages ou ses saucissons. Les légumes et les fruits bio trônent sur nos tables, et le consommateur fait de plus en plus attention à acheter des produits sains, épargnés par les pesticides. Les cours de dégustation apprenant aux amateurs à découvrir les arômes des différents vins se multiplient. Même certains chefs de cuisine partagent leur savoir sous forme de cours donnés aux amateurs. Dans de nombreuses villes et villages, les passionnés créent de petits clubs dont les membres se retrouvent chaque mois pour cuisiner ensemble et déguster ensuite le fruit de leur travail autour d’une bonne bouteille.
Le créneau de la cuisine est à ce point à la mode que les différentes chaines de télévision n’hésitent pas depuis plusieurs années à proposer des programmes concernant la préparation des mets. Avec raison: ils font fureur. Les plaisirs ne sont pas réservés à une élite et se déclinent à tous les prix. À moins de devoir suivre un régime sévère, tout le monde peut en profiter. Beaucoup ne s’en privent pas, allant jusqu’à organiser, durant leurs vacances ou leurs loisirs, des itinéraires gourmands pour découvrir de nouveaux univers gastronomiques liés à des régions, ou pour suivre les «Routes du Vin» ou du fromage.
La bonne table, simple et saine est un monde dont nous serions fous de vouloir nous priver. À titre d’exemple, comme le dit si joliment Jean-Pierre Coffe: «Les confitures, c’est de la poésie sur une tartine»…
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