Certaines personnes associent la retraite à de bonnes choses, tandis que d’autres l’associent à de mauvaises. La retraite, en tout cas, ne devrait pas être une mauvaise chose et elle ne devrait certainement pas être une perte de temps. Certaines personnes essaient de trouver de nouveaux passe-temps, d’autres continuent à travailler si elles en sont capables, d’autres encore essaient de faire bouger les choses en changeant radicalement de vie. Il y a une chose qui relie toutes ces personnes, c’est la passion. La passion ne connaît pas de retraite, ce qui signifie en outre que vous n’aurez que plus de temps à lui consacrer. Si vous êtes vraiment passionné par quelque chose, il est impossible que la retraite ralentisse votre passion, elle ne fera que la renforcer !
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La retraite n’est pas une période de grand vide sidéral. Si certains décident de consacrer du temps aux loisirs qu’ils ont toujours rêvé de pratiquer, d’autres ne peuvent se résoudre à arrêter un travail qu’ils aiment. Avec, pour chacun d’eux un point commun: la passion…
A ceux qui voient arriver l’heure de tourner la page professionnelle, les spécialistes de la retraite conseillent invariablement de songer à la manière d’occuper leur temps à l’avenir. Ce qui passe notamment pas les loisirs et, si possible par la pratique d’un hobby. La retraite ne doit pas devenir ennuyeuse et sans attrait… et elle ne l’est pas si elle est mise à profit pour explorer ou approfondir des domaines qui vous ont intéressé au fil de votre vie. La question de base est donc de vous demander: durant votre carrière professionnelle, que faisiez-vous de votre temps libre? Vous pouvez ainsi reprendre certaines activités, les entretenir voire les développer. Qu’il s’agisse de loisirs culturels, sportifs ou intellectuels…
Mais la passion ne concerne pas uniquement un hobby. Nombreux sont les Suisses qui n’ont aucune envie d’arrêter de travailler après avoir fêté leur 65e anniversaire. Pour un tiers des travailleurs de notre pays*, ce souhait se traduit par une poursuite de leurs activités après l’âge légal. Non pour des raisons pécuniaires mais, pour les trois quarts d’entre eux, par goût, par envie, voire par passion. L’expérience, la dextérité, la maîtrise et la bonne connaissance de leur univers professionnel, sont des atouts non négligeables auxquels quelques entreprises rechignent à renoncer. Et si certains métiers se prêtent moins que d’autres à la poursuite d’une activé après l’âge légal, notamment pour des raisons de pénibilité, d’autres y sont plus adaptées.
Pour certains, le cap de la retraite n’est simplement pas concevable. Attachés à leur emploi, ils ne peuvent envisager de mettre un terme à ce qui les a captivés durant toute leur vie, uniquement parce qu’ils ont atteint le cap soi-disant fatidique. Nous avons tous autour de nous des exemples d’amoureux de leur travail peu enclins à y renoncer. Restaurateurs, commerçants, éditeurs, artisans, entrepreneurs, journalistes, horlogers, assureurs, viticulteurs, consultants et tant d’autres : ils continuent à prendre plaisir à exercer leur métier…
Dans certains cas les employés allègent leurs horaires, les indépendants confient les commandes de leurs entreprises à leurs enfants, mais restent présents sur le terrain. Certains vont même jusqu’à créer de nouveaux projets.
Leur moteur?
Encore et toujours, la passion sans laquelle rien ne pourrait voir le jour.
Et après ?
Lorsque l’âge avance et que la santé se fait plus fragile, le rythme se ralentit. La solution? Réduire le temps de présence et transformer son travail en… loisir. Si c’est difficilement possible pour les salariés, la chose est envisageable pour les indépendants qui ont remis les rênes à leur descendance.
Quant à ceux qui ont eu la chance d’exercer une activité artistique ou créatrice, ou intellectuelle, ils sont les mieux lotis. Sauf en cas de gros problème de santé, ils pourront toujours continuer à peindre, dessiner, écrire, jouer d’un instrument, composer ou transmettre leur savoir aux plus jeunes.
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