La migraine peut être une expérience vraiment horrible. Il s’agit d’un type de mal de tête qui peut devenir très grave et durer plus longtemps que les maux de tête habituels. Elles peuvent même durer jusqu’à 72 heures. Les symptômes peuvent inclure des flashs, une sensation de malaise, une sensibilité accrue à la lumière ou au son, et plus encore. Il existe également plusieurs types différents de migraines. Les facteurs de risque comprennent l’âge, le sexe, le mode de vie, les antécédents familiaux, d’autres conditions médicales, etc. Les facteurs déclenchants les plus courants sont le stress, la nourriture, le tabac, les changements hormonaux, les mauvaises habitudes alimentaires, le mauvais sommeil, l’alcool, etc. Il n’existe pas encore de remède pour les migraines, mais elles ne sont pas inévitables. Il existe des médicaments préventifs que vous pouvez utiliser afin de les combattre à un stade précoce et éventuellement de les éviter complètement.
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C’est bien plus qu’un fort mal de tête et elle fait souffrir une femme sur cinq et un homme sur dix. On la sent souvent venir: on baille, on a un « coup de barre » ou une « faim de loup » . Les bruits, certaines odeurs ou la lumière deviennent insupportables. La vision peut devenir floue, des formes colorées brillantes peuvent apparaître… Voilà le mal de tête tant redouté qui s’installe, entraînant des nausées et des vomissements. Même si votre grand-mère et votre mère en souffrent, il ne faut pas être fataliste. Les nouveaux médicaments soignent efficacement la migraine!
Des céphalées …
Des changements météorologiques, le manque de sommeil, le stress ou les suites d’une soirée bien arrosée peuvent causer une impression que la tête est prise dans un étau. La douleur est sourde, régulière et diffuse. On parle alors de céphalée.
… aux migraines
Les explications des manifestations liées à la migraine ne sont pas encore clairement établies. Des facteurs déclenchants stimuleraient certaines zones du cerveau et provoqueraient une diminution locale du débit sanguin cérébral. Dans une seconde phase, les vaisseaux enflammés se dilateraient déclenchant ainsi les douleurs pulsatives. Ces perturbations s’accompagnent fréquemment d’une hypersensibilité à la lumière ou au bruit, ainsi que des nausées ou des vomissements. La migraine commune peut être précédée de manifestations -prodromes qui annoncent l’arrivée d’une crise- comme une modification de l’humeur, « une faim de loup » ou des bâillements. Suit alors la douleur épouvantable qui bat au rythme du cœur. Le migraineux n’a qu’une envie: être au calme dans le noir. Surtout que cette crise peut entrainer une grande fatigue et s’étendre sur 24 heures. Moins fréquente (10% des crises), la migraine avec aura est caractérisée par un ensemble de symptômes ou de sensations qui se développent progressivement. Ces symptômes peuvent être la vision d’une tâche lumineuse en forme d’étoile qui s’étend dans le champ visuel (scotome scintillant), de fourmillement sur une partie du corps ou du visage, ou des troubles du langage. La crise migraineuse, communément appelée la migraine, suit l’aura.
La migraine se traite efficacement
Il n’y a pas encore de médicament qui guérisse les malades de la migraine. Par contre, avec les nouveaux médicaments il est possible de se soigner efficacement et d’arriver à diminuer la fréquence des crises. Plus de la moitié des migraineux ne consultent pas un médecin et se soignent seul. Cette démarche est d’autant plus dommageable que ces personnes ne sont pas informées des dernières nouveautés dans le domaine et qu’elles ne peuvent utiliser que des médicaments en vente libre, parfois aux effets insuffisants.
L’accès migraineux
Il est recommandé d’agir dès l’apparition des signes précurseurs de la crise et de ne pas attendre l’installation des maux de tête. Cependant, chaque crise ne nécessite pas toujours un traitement médicamenteux. Le repos au lit, à l’abri de toute stimulation, peut être efficace.
Pris assez tôt, les analgésiques généraux à base d’aspirine, de paracétamol ou d’ibuprofène peuvent suffire. Afin d’assurer une action rapide, une forme soluble doit être préférée (comprimé effervescent ou poudre soluble en sachet). L’association d’un analgésique avec un procinétique peut s’avérer utile. Ces derniers améliorent la fonction de l’estomac et rendent à nouveau efficace les médicaments contre la douleur. Il faut d’autre part préférer les médicaments simples à un « cocktail » de substances. Les « triptans » agissent en provoquant une vasoconstriction des vaisseaux du crâne. Ils sont efficaces, mais obligent à certaines précautions d’usage. Ils sont ainsi contreindiqués en cas de maladie cardiaque, par exemple.
Les médicaments préventifs
Il est recommandé de prendre ces médicaments lorsque les crises sont fréquentes (3 à 4 fois par mois), si elles durent longtemps ou si l’on souffre pendant plus de 3 à 4 jours par mois. Ils doivent être pris pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Ce traitement de fond doit être prescrit et surveillé par un médecin. On considère qu’un produit est efficace s’il diminue la fréquence des crises de moitié. Pour un migraineux, c’est déjà beaucoup ! Les migraines rebelles aux traitements sont dues à l’utilisation de médicaments dont l’efficacité est incertaine, à une utilisation trop courte ou simplement à des doses trop faibles.
Quels aliments éviter ?
Chaque migraineux a ses propres intolérances. Les aliments les plus souvent impliqués sont le vin, les charcuteries, les fromages fermentés, le chocolat et les poissons en conserve. Ils en existent naturellement d’autres.
Il faut se méfier des médicaments
Par abus de certains médicaments, des migraineux vont décompenser leur maladie migraineuse et ainsi augmenter la fréquence des crises. Ils vont alors prendre de façon croissante et inadaptée leurs analgésiques ou leurs antimigraineux, entretenant par là même, leurs maux de tête.
Les facteurs déclenchants
La tenue d’un journal peut vous aider à mieux comprendre et ainsi prévenir vos crises de migraines. Vous pourrez y noter la fréquence et la durée des crises, les facteurs déclenchants possibles -alimentation, changements météorologiques-, la localisation des douleurs, leurs natures -pulsative, sourde, régulière-, les symptômes accompagnant ou précédant les douleurs, les médicaments et les mesures prises avec les résultats obtenus. Toutes ces informations sont également utiles pour connaître l’évolution de vos migraines et peuvent être d’une grande aide pour votre médecin afin de mieux analyser vos troubles. Ce type de journal peut être obtenu chez votre pharmacien ou auprès de votre médecin traitant habituel.
Et votre médecin
Le médecin peut faire le diagnostic de migraine dès la première consultation, ceci uniquement en vous interrogeant ou en consultant votre journal. Aucun examen particulier n’est nécessaire, et fréquemment les examens réalisés sont normaux, ce qui ne veut cependant pas dire que vous n’avez pas mal ! Si le traitement que votre généraliste vous a prescrit reste sans effet, ce dernier peut vous conseiller un neurologue ou vous orienter vers un centre de consultation de la migraine.
Les autres approches possibles
L’acupressure ou l’utilisation du chaud ou du froid peuvent être suffisants. Certains migraineux trouvent une aide grâce à l’acupuncture, l’homéopathie ou la phytothérapie. Il faut naturellement éviter les facteurs déclenchants et repenser son organisation quotidienne afin d’être plus à l’écoute de son corps.
Que faire, maintenant ?
Il faut continuer à vivre, manger et dormir. Il faut veiller à se détendre régulièrement, faire naturellement de l’exercice et ne pas abuser de télévision et de l’ordinateur. Tenir un journal de vos migraines et des médicaments consommés. Une nouvelle consultation médicale est nécessaire si les maux de tête deviennent plus fréquents ou plus intenses.
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